Porte-huilier en argent massif
Michel-Joseph Honorez (~1712->1786)
Lille, 1768-1769
19,5 x 10,5 x 26 cm [L x l x H]
481 g
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Avec deux burettes en verre blanc soufflé à anses rapportées à chaud, avec bouchons, en parfait état.
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Ce modèle, typiquement lillois, est formé d'un plateau chantourné reposant sur quatre pieds à agrafes. Les porte-burettes sont ornés de trois balustres ajourés à palmettes, en alternance avec trois ceps de vigne au naturel. La prise centrale, à la base de laquelle sont également soudés les deux anneaux porte-bouchons, est sommée d'un bel anneau à agrafes feuillagées.
D'un côté de la prise, au sommet du balustre, est gravé un monogramme (JPB) dans un cartouche rocaille, très vraisemblablement du temps.
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Poinçons
sous le plateau
- Grand poinçon de Lille (Fleur de lys sous couronne impériale) [Cartier p.227]
- Grand poinçon de jurande pour 1768-1769 (Lettre Z sous couronne impériale) [Cartier p.227]
- Grand poinçon d'orfèvre (M - fleur de lys - I sur H, sous couronne impériale) [Cartier p.322]
sur la prise
- Petit poinçon de Lille (Fleur de lys sous une couronne ouverte à trois pointes) [Cartier p.227]
- Petit poinçon de jurande pour 1768-1769 (Lettre Z sous une couronne ouverte à trois pointes) [Cartier p.227]
- Petit poinçon d'orfèvre (JH sous une couronne ouverte à trois pointes) [Cartier p.322]
On retrouve le petit poinçon d'orfèvre sur chacun des quatre pieds et au sommet des six balustres des porte-burettes, comme l'exige le règlement lillois sur les garnisons (à savoir toutes les petites pièces soudées au corps principal).
Recontrôlé à Paris après 1838 (poinçon sanglier, complètement usé).
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Référence
Nicole CARTIER, Les orfèvres de Lille, 2 vol., Cahiers du patrimoine 82, Editions Peeters, 2006